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Les principes d’autoformation et d’autonomie. Autonomie de l’apprenant dans l’apprentissage des langues étrangères
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În: Anale ştiinţifice ale Academiei „Ştefan cel Mare” a Ministerului Afacerilor Interne al Republicii Moldova. Știinţe juridice; Nr. 3, Chişinău, 2016, p. 140-142. ISBN 978-9975-121-54-5. ISSN 1857-0976.
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La notion la plus récente d’autoformation s’inscrit dans l’évolution des sociétés avancées comme une nécessité
pour développer dans chaque individu son aptitude au changement. L’autonomie acquise dans l’accès au
savoir et à la culture est indispensable à la formation de la personnalité.
Ce sont les travaux et les publications des Américains A. Tough et M. Knowles qui, dans les années 60-
70, définissent le mieux les principes de l’autoformation comme «apprentissage autodirigé» [1, p.195]. Le sujet
prend le contrôle des ressources pédagogiques disponibles. Contre «l’école à perpétuité» que dénonçait I. Illich,
le modèle de l’autoformation privilégie l’initiative de l’apprenant, sa liberté de choisir quand et comment apprendre,
vers quel domaine porter son envie ou son besoin de connaissances. L’accent est mis sur la médiation
indispensable: un formateur ou un tuteur qui accompagne la démarche d’autoformation, qui guide, informe sur
les sources de documentation et soutient l’effort de l’apprenant. Les conditions idéales, propices selon Knowles, à
l’apprentissage sont le respect de la personnalité du sujet, sa participation à la prise de décision, la liberté d’expression
et la disponibilité de l’information, le partage de la responsabilité dans la définition des objectifs, dans
l’organisation et la conduite des activités et dans les modalités d’évaluation.